Col Est du Pelvoux

descriptif:
couloire neige et glace
IV/D/700m
10/07/09

                     le Pré de mme Carle       
    
      Le Pré de Mme Carle, un blanc, un noir : deux glaciers qui nous amènent au pays des plus hauts sommets des Ecrins,"Aux pays de l'oxygène rare".

  
avant l'attaque du couloir et dans la mini goulotte final.
     Partis ce jeudi, plutôt que de bivouaquer  à la la Balme de francois Blancs nous préférons partir du Pré, légers, pour une course qui s'annonce plutôt longue. Le programme du lendemain, 1 siecle jour pour jour aprés la première, est le Col Est  du plevoux en face nord et le sommet par le couloir Méttrier orienté Sud Ouest.

     Le Pré de Mme Carle est un lieu au cadre champêtre. Une grande pelouse, des fleures, un refuge à l'ombre des feuillus, et le tout sur fond de glacier blanc. Un haut lieu de l'alpinisme où il est bon de passer quleques jours pour découvrir la haute montagne.
 couloir Metrier




sortie du mix et pensé rèveuses sur fond des Ecrins.

     2h du matin le réveil sonne. Départ pour le glacier noir aprés un petit déjeuner qui nous a posé quelques soucis de digestion. Il vaut mieux manger peu mais souvent.
      L'approche au claire de lune nous donne une beauté du paysage inoubliable. La moraine du glacier est une longue arête étroite où il vaut mieux être bien réveillé. De nuit l'itinéraire sur le glacier n'est pas forcement évident. Il est important de bien rester en rive gauche du glacier aprés être descendu de la moraine. Ensuite à vue vers le couloir.

A la descente du col face sud vers le refuge du pelvoux...

     Pour les amoureux de l'ambience montagne, le couloir Nord est vraiment à faire. Les séracs ne sont pas directement menacant mais il faut être vigilant aux chutes de pierres. (ça siffle aux oreilles et quelques jeux d'escive) .
     Le couloir de neige est finalement assez rapide mais l'altitude se fait sentir et les mollets commencent à chauffer sérieusement. Nous arrivons au col par une petite goulotte mixte d'une vingtaine de mètres.

     Malgrès l'horaire tenu, nous décidons de redescendre sur le refuge du pelvoux. Ayant laissés quelques forces dans la bataille, nous jugeons trop ambicieux de continuer car finalement le plus dur dans cette course est la descente par le glacier des violettes qu'il ne faut pas sous estimer.

    
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